En pratique
La coordination parentale peut se mettre en place sur demande spontanée des parents ou sur mandat judiciaire (à tout moment de la procédure), à la demande d’un juge de la famille.
La durée de l’accompagnement en coordination parentale est adaptée au haut conflit et peut durer en moyenne de 10 à 18 mois.
Les séances en coordination parentale se font en entretien individuel. L’enfant sera également rencontré. Si les conditions sont réunies pour chacun des parents et pour le coordinateur parental, des entretiens communs peuvent avoir lieu.
Dans le cas d’une coordination parentale judiciaire
Sauf urgence, la procédure est suspendue le temps de la mesure de coordination parentale.
La coopération des avocats est au cœur du processus de coordination parentale et est régie par la signature d’une charte d’engagement des avocats. Le coordinateur parental et les avocats travaillent sur le mode du droit collaboratif en veillant aux intérêts mutuels de leur client et non pas sur un mode gagnant-perdant. Le bien-être ou le mieux-être des enfants est au cœur du processus.
Un rapport sera transmis aux parents, aux avocats et au juge. Ce rapport rendra compte factuellement des avancées, des éventuelles difficultés rencontrées et des points de blocage.
Dans une perspective préventive, la coordination parentale accompagne les parents dès la séparation, ou en cas de mandat, dès la prise de mesures provisoires, après la première audience et ce dans l’optique d’éviter que le mode conflictuel ne devienne l’axe relationnel des parents.