La coordination parentale peut se faire à différents moments d’une procédure judiciaire
- en amont de l’audience dès lors qu’une requête a été déposée, sur orientation des avocats
- avant dire droit, avec renvoi de l’audience à 6 mois
- après une ordonnance de mesures d’orientation provisoires dans une procédure de divorce/séparation
- après jugement
La durée de l’accompagnement en coordination parentale est adaptée au haut conflit et peut durer en moyenne de 12 à 18 mois.
Les séances en coordination parentale se font en entretien individuel. L’enfant sera également rencontré. Si les conditions sont réunies pour chacun des parents et pour le coordinateur parental, des entretiens communs peuvent avoir lieu.
Dans le cas d’une coordination parentale judiciaire,
- Sauf urgence, la procédure est suspendue le temps de la mesure de coordination parentale.
- La coopération des avocats est indispensable au processus de coordination parentale et est régie par la signature d’une charte d’engagement des avocats (à promouvoir une solution qui tient compte de l’intérêt supérieur de l’enfant, à respecter la confidentialité, à suspendre la procédure et à ne pas en engager une nouvelle, et à adopter des attitudes et stratégies collaboratives dans l’intérêt mutuel de leur client.)
- Un rapport sera transmis aux parents, aux avocats et au juge. Ce rapport rendra compte factuellement des avancées, des éventuelles difficultés rencontrées et des points de blocage.
Dans une perspective préventive, la coordination parentale accompagne les parents dès la séparation, ou en cas de mandat, dès la prise de mesures provisoires, après la première audience et ce dans l’optique d’éviter que le mode conflictuel ne devienne l’axe relationnel des parents.